Voici 25 ans déjà, le 29 octobre 1981, que Georges Brassens nous a « cassé sa pipe » avant de s’embarquer sur « les copains d’abord » auprès de la plage de Sète.
La richesse mélodique, rythmique et harmonique de ses chansons est inouïe.
Brassens travaillait parfois plusieurs années une chanson pour atteindre ce haut degré d’exigence et de recherche de la simple évidence : « La chanson, c’est comme une lettre à un ami » disait-il. La précision dans la recherche du mot juste, de la rime juste, atteint la perfection de nos grands auteurs classiques qu’il aimait tant. Il a véritablement élevé la chanson à la hauteur d’un art.
De « la complainte des filles de joie » à « mourir pour des idées », le répertoire de Brassens aborde des thèmes profonds avec toujours une finesse d’esprit et une pointe d’humour qui sont sa signature. Le « polisson de la chanson », comme il se nomme lui-même a dressé une galerie de portraits qui nous présente Hector, Pénélope, Saturne, Martin, Jeanne et les dames du temps jadis, le fossoyeur ou l’Auvergnat.
Brassens est un grand iconoclaste qui « essaie de faire rire doucement, d’émouvoir un petit peu », « pour ne pas déranger les gens ».
L’histoire commence le jour du mariage d’Hector avec Pénélope…mais chez Brassens tous les mariages ne passent pas toujours comme prévu ; Saturne est là qui s’amuse à bousculer les roses ! …
André Forner
LE COIN PRESSE

Le Télégramme
Les Polissons de la chanson en concert à Saint-Avé
Publié le 19 septembre 2006 à 00h00
Suite au succès remporté par les deux représentations de la comédie musicale « Brassens » à l’Hermine à Sarzeau les 2 et 3 juin dernier, la troupe d’André Forner, qui vient de se baptiser du nom de « Les polissons de la chanson », en hommage à